Garantir leur sécurité avant tout

Sur la route, je rencontre d’autres usagers qui ont la caractéristiques d’avoir peu de protection et donc d’être particulièrement vulnérables par rapport à un conducteur, protégé par la carrosserie de la voiture et les différents équipements de sécurité (ceinture, airbag…).

Les piétons

Il s’agit des personnes se déplaçant à pied, mais également en roller, en trottinette, en planche à roulette (skate board), ou en fauteuil roulant.

Même si les piétons doivent emprunter les trottoirs et les passages piétons lorsqu’ils souhaitent traverser les chaussées, je reste en toute situation vigilant en leur présence et bienveillant à leur égard.
A leur approche, je ralentis et je m’écart pour les dépasser ou les croiser.

En cas de choc, les chances de survie d’un piéton sont d’autant plus faibles que la vitesse est importante :

  • à 30km/h, ses chances de survie sont de 85%
  • à 50 km/h, il n’a plus que 15% de chances de survie
  • à 60km/h, il n’a presque aucune chance de survie
risque d'accident mortel pour un piéton

Je suis dans l’obligation de leur céder le passage :

  • s’ils sont engagés sur la chaussée,
  • s’ils manifestent clairement l’intention de traverser.

Cette obligation s’applique sur et en dehors des passages piétons. Parmi les piétons, 2 catégories de la population doivent particulièrement attirer l’attention du conducteur :

  • les enfants, plus petits, ils sont aussi moins visibles. Ils peuvent également avoir des comportements imprévisibles (traverser subitement la route, faire des écarts…). Je ralentis pour ne pas être surpris, surtout à proximité des sorties d’écoles et autres lieux fréquentés par les enfants indiqués par la signalisation.
  • les personnes âgées ; les personnes de plus de 65 ans sont la catégorie de piétons la plus touchée par les accidents mortels. Ils voient et entendent moins bien et se déplacent plus lentement. Ils peuvent donc ne pas entendre mon véhicule arriver ou entamer la traversée de la rue mais ne pas avoir le temps de la finir avant mon arrivée à sa hauteur.

Je fais preuve de courtoisie et lui laisse le temps de traverser tranquillement.

Les cyclistes

Comme les piétons, les cyclistes sont peu protégés (port du casque uniquement, non obligatoire). Je suis dans l’obligation :

  • de respecter les voies de circulation qui leur sont réservé notamment en m’y interdisant tout arrêt ou stationnement,
  • de leur céder le passage quand je tourne.

Je respecte également leur allure et leur trajectoire en particulier dans les pentes. J’attends pour dépasser que la largeur de la voie me le permette. 

En cas de présence d’une ligne continue, j’ai l’autorisation de la chevaucher pour le dépasser en toute sécurité (sous réserve que la visibilité et la circulation en sens inverse me le permettent).

La zone d'incertitude

Il s’agit de la zone dans laquelle un autre usager peut se déplacer entre le moment où je l’aperçois et celui où j’arrive à sa hauteur.

Les piétons et les cyclistes sont très mobiles. Leur trajectoire peut changer rapidement. Je ralentis et j’anticipe leur trajectoire pour éviter l’accident. 

Pour  croiser ou dépasser les piétons, les cyclistes et les 2 roues en général, je ralentis et je m’écarte d’1 mètre en agglomération et d’1,50 mètre hors agglomération.

Attention, les zones d’incertitude dépendent de la mobilité de l’usager concerné. En prendre conscience, c’est faciliter l’anticipation :

  • Piéton : tout autour de lui.
  • Roller, skateur, cycliste : plus loin devant eux, mais également sur les côtés en cas de chute.
  • Voiture en circulation : devant et sur les côtés en diagonale. 
  • Voiture à l’arrêt : attention à l’ouverture de portière. 
  • Véhicule encombrant : attention à leur porte à faux* lorsqu’ils tournent.

*Le porte-à-faux d’un véhicule désigne les parties de la carrosserie situées entre l’axe d’un essieu et l’extrémité du véhicule en question.

La signalisation

La signalisation annonce la présence d’usagers vulnérables, certaines zones leur sont réservées. Je dois connaître cette signalisation pour pouvoir adapter mon allure et être particulièrement vigilant.

Les zones

L’aire piétonne (Zone affectée à la circulation des piétons)

Les piétons sont prioritaires sur tous les autres usagers (sauf tramway). Les cyclistes peuvent y circuler au pas dans les 2 sens. Les véhicules motorisés sont interdits (sauf véhicules de service nécessaires à la desserte interne). Un panonceau peut limiter l’aire piétonne sur un créneau horaire précis

La zone de rencontre

Dans cette zone, tous les usagers peuvent se rencontrer mais les règles de priorité sont gérées au profit des plus vulnérables. Le piéton est toujours prioritaire (sauf sur les tramways), il n’est pas limité aux trottoirs et aux passages piéton. 

Les cyclistes peuvent également y circuler. Les véhicules motorisés sont autorisés mais en respectant une vitesse de 20km/h. Ils doivent laisser la priorité aux piétons et aux cyclistes. Dans la zone de rencontre, le stationnement est limité aux seuls emplacements prévus à cet effet.

La zone 30

Dans cette zone, la vitesse des véhicules motorisés est limitée à 30 km/h.


Ces 3 zones prennent fin :

  • à la rencontre de la zone de fin,
  • quand une autre zone commence,
  • à la sortie d’agglomération.

La signalisation relative à la circulation des cyclistes

Contre sens cyclable : Je peux rencontrer des cyclistes arrivant en sens inverse. Seuls les cyclistes peuvent s’engager dans cette voie.

Contre sens cyclable : je peux rencontrer des cyclistes à l’intersection. Au feu rouge, seuls les cyclistes peuvent suivre la direction indiquée par la flèche. Ils doivent obligatoirement céder le passage aux piétons et aux véhicules venant de gauche.

Les cyclistes ne respectent pas toujours le code de la route. Je fais preuve de vigilance, je ralentis et je fais preuve de courtoisie même si le cycliste est en tort.