Connaître les gestes qui sauvent pour secourir les victimes
Une fois les lieux sécurisés et les secours prévenus, mon attention doit se porter sur les victimes.
Ce qu’il faut faire
- je reste près de la victime, je lui parle pour la rassurer et maintenir son niveau de conscience,
- je la couvre et je peux desserrer ses vêtements pour l’aider à mieux respirer,
- je lui demande de ne pas bouger.
Ce qu’il ne faut pas faire
- je ne déplace pas la victime,
- je ne l’assoie pas,
- je ne retire pas son casque,
- je ne lui donne ni à boire, ni à manger.
Les gestes de premier secours
- je peux appliquer les gestes de premiers secours si je les connais.
- je peux apprendre les gestes qui sauvent en suivant une formation d’une journée auprès d’organisme habilité. Formez-vous !
En cas de saignement
Un point de compression permet de ralentir voire de stopper le saignement. Il consiste à exercer une pression sur la plaie mais attention sans contact direct : j’utilise un linge entre la plaie et ma main pour éviter toute contamination.
En cas de perte de conscience
La position latérale de sécurité (PLS) permet d’éviter que la personne inconsciente ne s’étouffe en favorisant le passage de l’air jusqu’aux poumons.
La mise en PLS est une technique qui nécessite une formation pratique parce qu’elle permet de bouger la victime de manière à ne pas aggraver ses blessures.
En cas d’arrêt respiratoire
Le massage cardiaque permet de sauver des vies mais il nécessite également une formation. Grâce aux compressions thoraciques et aux insufflations, il permet de maintenir la circulation du sang et de l’oxygène vers les organes après un arrêt du cœur
Le défibrillateur
De plus en plus de défibrillateurs automatisés externes (DAE) sont présents dans les lieux publics.
L’appareil permet d’analyser le rythme cardiaque de la personne et de délivrer un choc électrique uniquement si cela est nécessaire.
Je n’ai qu’à placer les électrodes sur le corps de la victime comme indiqué sur les instructions du l’appareil. Celui-ci fait ensuite l’analyse et la délivrance du choc sans que je n’aie à intervenir.
Il existe également des appareils semi-automatiques qui nécessitent d’appuyer sur un bouton pour délivrer le choc. La consigne est donnée par l’appareil après analyse du rythme cardiaque.
Je n’éteins pas l’appareil et je ne retire pas les électrodes, j’attends l’arrivée des secours.