Respecter les motards
En 2014, 24% des accidents impliquaient des motocyclistes, alors qu’ils ne représentaient que 1.5% du trafic. 18% de la mortalité routière concerne les motocyclistes. Je dois donc être particulièrement vigilant pour détecter la présence de motards.
En effet, les motards sont peu visibles :
- plus petits qu’une voiture, ils sont souvent cachés par d’autres véhicules, plus rapides
- ils arrivent rapidement à ma hauteur,
- moins bien équipés en matière d’éclairage, ils ont pour cette raison l’obligation de rouler en feux de croisement,
- plus maniables, ils peuvent facilement changer de position sur la chaussée.
Les bons comportements
- Je n’oublie jamais que je ne suis pas seul sur la route, lors de mes changements de voies ou de direction
- je regarde systématiquement mes rétroviseurs,
je ne me déporte qu’après avoir fait plusieurs contrôles dans mon angle mort et avoir actionné mon clignotant pour signifier mon intention.
Aux intersections, je dois prendre conscience que les motos ont une capacité d’accélération supérieure à une voiture.
Quand j’arrive à hauteur d’une intersection sur laquelle je n’ai pas la priorité, si j’aperçois un motocycliste, il est certainement déjà trop tard pour passer. Il est préférable d’attendre. Couper la voie ou surprendre un motard est particulièrement dangereux pour lui. Un freinage brutal pour un motard, c’est l’accident assuré.
Lorsqu’un motard me dépasse, je lui facilite le passage. Je m’écarte légèrement sur la droite en restant dans ma voie de circulation. Je réalise cet écart en toute sécurité en vérifiant qu’aucun véhicule ne soit gêné.
Dans les virages, les motards se penchent et coupent parfois les virages. En cas de chaussée humide, ils peuvent déraper. Lorsque je suis un motard, j’augmente la distance de sécurité.